Ce type d’ouvrage d’art permet le franchissement d’une coupure topographique (plan d’eau, vallée) ou infrastructurelle (chemin de fer, route à fort trafic).
Ce type d’ouvrage d’art permet le franchissement d’une coupure topographique (plan d’eau, vallée) ou infrastructurelle (chemin de fer, route à fort trafic).
Une passerelle joue un rôle important dans la mise en œuvre d’un réseau cyclable. En reliant les générateurs de trafic de manière directe et sans détours, le chemin à parcourir est raccourci. En franchissement d’un vallon, une passerelle permet d’éviter les pentes. La connectivité d’un territoire est globalement améliorée. Tous les types des cyclistes et motifs de déplacement sont concernés.
Les passerelles sont souvent pensées à la fois pour les piéton·ne·s et les cyclistes. Leur gabarit doit donc permettre la cohabitation des usager·ère·s et anticiper le volume des flux (le côté pratique et parfois spectaculaire d’une passerelle génère souvent des flux plus élevés que ce qui était attendu).
Le choix du revêtement est important, tant en termes de facilité d’entretien qu’en termes de sécurité (risque de glissade ou de verglas). Les accès doivent être soignés : courbes plutôt qu’angles pour garantir une bonne visibilité, pentes praticables par tous les vélos (y compris ceux équipés d’une remorque), bonnes liaisons entre l’ouvrage d’art et le réseau cyclable. La conception de l’ouvrage doit permettre aux cyclistes de circuler sans mettre le pied à terre ou devoir pousser le vélo.Les coûts d’un ouvrage d’art sont généralement élevés. Toutefois, une passerelle peut devenir emblématique (geste architectural) et déclencher une prise de conscience de la place à accorder au vélo.
À Berne, un projet de passerelle pour piétons et cyclistes existe pour relier le quartier de Lorraine à celui de Länggasse. Cet ouvrage permettrait d’éviter des détours et combler une coupure topographique dans le réseau cyclable. Une association «Pro Panoramabrücke» a été créée en ce sens.